Pour une meilleure utilisation du sol et de l’espace

Qui sommes-nous ?

Le Laboratoire de l'Utilisation du Sol, de l'Espace et de l'Aménagement (LusEa) est une association à but non lucratif créée en 2022 et basée à Genève, en Suisse. Elle a pour but d' imaginer les territoires de demain en promouvant une meilleure utilisation du sol.

Son mode de fonctionnement est celui d'un think tank, à ceci près que sa démarche se veut par essence démocratique et opérationnelle. Les analyses du LusEa portent sur les grands paradigmes qui régissent l'utilisation que nous avons de notre sol et ont pour finalité de proposer des solutions innovantes.

Le Laboratoire est partisan du « gagnant-gagnant » et postule que la ville et le territoire peuvent évoluer sans que des acteurs, quels qu'ils soient, s'en retrouvent lésés. Le LusEa a pour principe de privilégier l'intérêt général et de donner la parole à la population.

Qui sommes-nous ?

Les problématiques abordées au Laboratoire sont internationales et font l'objet de recherches approfondies, menées par des experts issus des 5 continents, qui sont engagés dans la mise en œuvre des grandes transitions.

« L'action sans la vision est vouée à l'échec, la vision sans l'action demeure une utopie ». Le LusEa souhaite dépasser les pratiques communes d'une cellule de réflexion traditionnelle en créant une synergie entre la théorie et la pratique , dans le cadre des projets que nous menons.

Tout en axant son travail sur un raisonnement rationnel et pragmatique, le Laboratoire entend donner une place importante à l'imagination individuelle et collective comme outil de fabrication du territoire et de refonte en profondeur de notre environnement physique.

Notre champs d'intervention

Liseret - Lusea.org


L’usage du sol : entre nature et artefact

On distingue traditionnellement deux grandes familles de sols : les sols naturels et les sols artificialisés, tels que ceux des villes ou des espaces routiers. 2 manières d'utiliser le sol : la première consistant à modifier drastiquement la nature de celui-ci à des fins d'activités humaines et de production alimentaire ; la seconde consistant à intervenir a minima sur le sol, voire de le laisser vierge, tels que c'est le cas pour les forêts ou les cours d'eau.


Un système de pensée résolument complexe

L'action du LusEa porte sur 3 volets principaux : la protection de l'environnement, l'exploitation des matières premières et l'aménagement du territoire. Ce triptyque sert de socle aux sous-domaines qui le composant, tels que l'urbanisme, l'agriculture ou encore l'économie.

Pourquoi un champ d’intervention

si vaste

Plan de travail 1


Plaidoyer pour une pensée holistique

Tout simplement parce qu’une pensée suffisamment holistique, c’est-à-dire globalisante, inclusive, peut seule parvenir à un degrés important d’innovation. C’est la seule qui permet de tisser des liens entre les disciplines et de trouver des solutions intelligentes aux problèmes posés. L’exemple parfait de ce fait cognitif est la pensée encyclopédique de Leonard de Vinci qui nous a laissé bon nombre d’innovations dans de nombreux domaines des arts et des sciences. Le LusEa se veut donc un think tank résolument généraliste mais dirigé par des professionnels qualifiés.

(Presque) tout provient du sol

Du jean que nous enfilons tous les matins aux satellites qui gravitent autour de notre planète, en passant par les céréales que nous consommons, tout ou presque provient de notre sol. Nos outils, notre nourriture, les matériaux composant notre habitat ou encore nos vêtements sont quasi-exclusivement faits de matière minérale, végétale ou organique, ce qui confère à notre sol une importance toute particulière.

Des difficultés à appréhender la complexité

L'aménagement du territoire est caractérisé par l'imbrication de logiques souvent contradictoires et dont il s'agit de résoudre la complexité. Il semble en effet que les professionnels de l'aménagement, tous comme les élus, éprouvent quelques difficultés à parvenir à certains compromis, à intégrer plutôt qu'exclure des considérations que tout oppose a priori. C'est fort de ce constat que le LusEa souhaite proposer des instruments de planification qui permettent de mieux appréhender cette complexité .

Le pouvoir de l'innovation

Depuis que les hommes se sont regroupés en civilisations il y a environ 5000 ans et que les premières cités humaines sont apparues, de grandes innovations ont façonné la ville, faisant à chaque fois entrer celle-ci dans une nouvelle ère de développement. Chacune de ces innovations était associée à des fonctions urbaines bien précises, comme circuler, habiter ou se protéger. La ville, depuis 5000 ans, a donc évolué presque toujours par à-coups et en réaction à des innovations répondant aux enjeux environnementaux, socioéconomiques et politiques de chaque époque et de chaque région. Ces innovations relèvent du domaine de la construction, des moyens de déplacement, de la conception architecturale ou de la planification urbaine.

Une urgence environnementale

Une très grande majorité des membres de la communauté scientifique est d’accord pour reconnaitre que les activités humaines ont un impact négatif sur notre environnement. Les modes de production de notre électricité, notre façon de circuler, de produire notre nourriture et nos matériaux, notamment de construction, génère toujours plus de gaz à effet de serre, lesquels sont directement responsables du réchauffement de la planète et des réactions en chaine qui s’ensuivent.

Un chaînon manquant

Un fait marquant de notre époque est également le manque criant d’acteurs indépendants exerçant au sein des métiers concourant à l’utilisation du sol, qui ne dépendent pas d’impératifs pécuniaires (monde des actionnaires et de leurs mandataires) ou de l’adhésion de la population (monde des élus) à court terme. C'est ce déficit d'acteurs indépendants qui est cause de notre engagement. Il nous enjoint à une exemplarité en matière de transparence et de partage des informations dont nous disposons auprès de la population, dans un souci de respect des valeurs démocratiques qui sont les nôtres.

Pour cette raison comme pour celles qui précèdent, nous avons pris l’initiative de créer le LusEa et de nous lancer dans cette grande aventure humaine et collective

Nos objectifs cardinaux

Liseret - Lusea.org

Afin de mieux définir la portée de nos propositions, nous avons élaboré cinq objectifs cardinaux nous paraissant essentiels en vue de la promotion d’une meilleure utilisation du sol et des territoires habités.

Une grande partie des actions que nous menons concourt d’une manière ou d’une autre aux objectifs suivants :

 1 – Développer de nouvelles manières de penser notre cadre de vie

Notre qualité de vie dépend en grande partie du cadre spatial et bâti au sein duquel nous évoluons.

Le développement de nouvelles formes de mobilités douces et le déploiement de voies vertes sur l’ensemble du territoire, la lutte contre l’artificialisation du sol et l’étalement urbain, la mutualisation des espaces, la promotion de quartiers mixtes et de typologies architecturales innovante, la définition d’une politique énergétique efficace ou encore la recherche de solutions pour des logements à prix abordables sont autant de thématiques autour desquelles le LusEa agit quotidiennement.

4 – Faciliter les échanges entre les différents acteurs de l’aménagement

Le LusEa souhaite mettre en relation des sphères professionelles et publiques trop souvent séparées : politiciens / géographes / urbanistes / architectes / promoteurs / économistes / ingénieurs / biologistes / constructeurs / citoyens / universitaires…

La volonté du Laboratoire est de mettre à disposition de ces différents interlocuteurs des outils facilitant le dialogue et la compréhension, des « liants cognitifs » permettant à chaque sphère de s’ouvrir à d’autres corporations.

Notre projet d’encyclopédie de l’utilisation du sol et de l’espace en est un exemple.

 2 – Minimiser les impacts des activités humaines sur notre environnement

Depuis la révolution industrielle de la seconde moitié du XIXe siècle, les activités humaines et l’exploitation du sol ont eu pour effet de transformer radicalement notre environnement. Aujourd’hui, les conséquences de cet engouement tendent à devenir irréversibles et tous les spécialistes s’accordent à dire que le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources de notre sol pourraient avoir des répercutions dramatiques pour l’humanité.

Le LusEa souhaite donc tout mettre en œuvre afin de minimiser les impacts des activités humaines sur notre environnement, en trouvant des solutions innovantes afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, de lutter directement contre la fonte du pergélisol et la montée des eaux, de parvenir à une équation énergétique mondiale cohérente et propre ou encore de lutter contre l’épuisement des ressources de notre planète.

Afin d’y parvenir, le LusEa travaille sur l’élaboration d’un programme d’actions concrètes visant à mobiliser l’ensemble des acteurs concourant à l’utilisation du sol et de l’espace.

La sphère politique constitue la pierre angulaire de la transition écologique. Toutefois, les pouvoirs publics :

• 1 / Ne prennent pas toujours la mesure de l’urgence de la situation ;

• 2 / N’osent pas mener des actions qui pourraient aller à l’encontre des intérêts financiers des principaux actionnaires et contribuables de leur aire administrative ;

• 3 / Craignent de prendre des décisions impopulaires qui prétériteraient leur réélection.

Afin de débloquer la situation, des compromis innovants sont à trouver afin que tous les acteurs, actionnaires ou administrés, trouvent un intérêt financier commun à enclencher la transition écologique. La reforestation des milieux tempérés ou le développement du parc éolien en sont un très bon exemple.

3 – Étudier les phénomènes liés à l’utilisation du sol

Un Laboratoire est avant tout un centre d’études et de recherche qui a pour vocation de produire et de diffuser de nouvelles connaissances. Il s’agit par exemple pour le LusEa de produire des statistiques ou des études qui permettent aux collectivités publiques de d’adapter et de perfectionner leurs outils d’aménagement du territoire.

En vue d’atteindre ces objectifs, le LusEa travaille activement sur l’élaboration d’un programme d’actions concrètes visant à mobiliser l’ensemble des professionnels et des acteurs concourant à l’utilisation du sol et de l’espace.

5 – Démocratiser nos connaissances en matière d’utilisation du sol

Une des clés pour une meilleure utilisation du sol est aussi de contribuer à former la société civile à l’aménagement du territoire. De cette manière, le LusEa participe à doter la population d’une meilleure culture générale en matière d’urbanisme ou d’environnement afin que celle-ci soit plus à même de mettre la pression sur les sphères politiques ou les professionnels de l’aménagement du territoire.

Pour ce faire, le LusEa met en place des outils de vulgarisation et plaide activement pour l’introduction de notions de base dès l’apprentissage scolaire dans les écoles primaires et les collèges.

Notre conseil d'administration

Liseret - Lusea.org

Afin de fixer ses grandes orientations politiques et budgétaires, le LusEa s’est doté d’un conseil d’administration, dont les membres ont été élus pour une durée de 3 ans, lors de l’assemblée fondatrice tenue en 2022. 

Le conseil d’administration veille à la cohérence des travaux et des publications du Laboratoire ainsi qu’à leur diffusion. Il est chargé de mettre en œuvre les décisions et la politique définie par l’assemblée générale.

Lucas Verhelst

Co-Fondateur du LusEa
Architecte – urbaniste

Architecte de formation diplômé à Marseille, Lucas Verhelst a travaillé pendant plus de 10 ans pour des architectes, des urbanistes et des bureaux de promotion et de développement immobilier en France et en Suisse.

Sa sensibilité à l’égard de l’espace et son inventivité sans limites l’ont amené à développer des notions nouvelles en matière d’aménagement.

En 2022, il co-fonde le LusEa avec Fabio K. Müller et réunit un comité d’experts issus de plusieurs pays.

 

 

Fabio K. Müller

Co-Fondateur du LusEa
Géographe

Fabio K. Müller est un jeune géographe-urbaniste diplômé de l’Université de Genève. 

Il a acquis des expériences variées en travaillant auprès de mandataires privés urbanistes en Suisse romande ainsi qu’à la Commission Économique pour l’Europe à l’ONU. 

Sa pensée et son travail se focalisent essentiellement sur la contribution de l’utilisation du sol à la santé et au bien-être des populations qui l’habitent.

 

 

Notre comité d'experts

Liseret - Lusea.org
Le LusEa fédère un large réseau d’experts issus de tous horizons, universitaires, juristes, professionnels de l’aménagement du territoire, entrepreneurs, hauts fonctionnaires, autour d’adhérents intéressés par le débat touchant aux grands enjeux actuels liés à l’utilisation du sol.

Valentine Python
| Dr. en climatologie et en sciences environnementales
| Conseillère nationale (Les Verts, VD)
| Membre de la Commission de la science, de la formation et de la culture

Sur la base d’une formation interdisciplinaire, un master en géographie et en histoire suivi d’un doctorat en climatologie à l’EPFL, Valentine Python s’est spécialisée dans l’analyse des problématiques environnementales et dans la transmission de concepts scientifiques complexes. Ses domaines d’expertise sont le réchauffement climatique et la pollution environnementale ainsi que leurs conséquences sur la santé humaine et la biodiversité. Au bénéfice de plusieurs années d’enseignement, elle s’est aussi engagée dans l’éducation au développement durable (EDD) et à la citoyenneté. 

Élue Conseillère nationale en 2019, elle siège à la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national.

En parallèle à cette activité, elle propose des interventions ponctuelles (cours, conférences, débat, table-ronde, etc.) pour un public varié comprenant aussi bien des institutions universitaires, HES, écoles, associations, collectivités publiques, entreprises et groupes citoyens.

Hautement consciente des enjeux liés au respect des limites planétaires qui déterminent l’habitabilité de la planète pour l’humanité, elle s’engage pour restreindre le fossé entre politique et science systémique ainsi que pour soutenir le changement de paradigme inhérent.

Anouk Legendre|Architecte — co-fondatrice de l'agence XTU

Anouk Legendre est depuis 2000 co-fondatrice de l’agence d’architecture et de conseil en transition écologique XTU. Elle est architecte de formation, Chevalier du Mérite, co-inventeur de la Bio façade (façade de bâtiment en algues dépolluantes), membre du Think Tank EDF Ville et Energie, membre de l’AFEX et conférencière. Depuis 25 ans, elle est fortement investie dans la cause écologique.

Son agence XTU est connue pour ses réalisations architecturales emblématiques, telles que la Cité du Vin à Bordeaux, le Pavillon français de l’Exposition universelle de Milan 2015 (prix du meilleur pavillon), la TED à Strasbourg, (tour à énergie positive), le projet Alguesens à Paris, premier bâtiment intégrant une façade de culture d’algues (projet en cours) ou encore le Musée de la Préhistoire à Jeongok, en Corée du Sud.

Sur la base de sa forte expertise en architecture durable, XTU s’est diversifiée. L’agence permet également aux autres acteurs du bâtiment de répondre à leurs besoins écologiques (neutralité carbone, biomatériaux, réutilisation des eaux usées, énergies renouvelables, etc.)

Convaincue que l’architecture doit anticiper le futur, XTU est fortement investie dans l’agriculture urbaine et la recherche expérimentale, à la croisée des sciences du vivant, de l’écologie, de l’architecture et de l’urbanisme.

Pascal Le Pautremat|Historien (PhD), Géopolitologue

Docteur en Histoire contemporaine, diplômé en Défense et Relations internationales, Officier (diplômé ORSEM) dans la Reserve opérationnelle depuis 1993, Pascal Le Pautremat est également Conférencier et Chargé de cours dans l’Enseignement supérieur sur les crises et conflits contemporains, en Economie internationale, macroéconomie et microéconomie, RSE, et Géopolitique, Sociologie, Doctrines politiques et Ethique politique et militaire.

À ce titre, il est intervenu plusieurs années à Sciences-Po Paris. Il intervient par ailleurs dans diverses grandes Ecoles de Commerce, à l’Université de Nantes ainsi qu’à l’UCO (campus de Nantes et d’Angers).

Il fut Chargé de mission au Centre d’Etudes d’Histoire de la Défense (CEHD) de 1999 à 2002. Il a aussi enseigné à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ainsi qu’à l’Ecole de Guerre avec laquelle il a longtemps collaboré comme directeur de mémoires.

Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont Géopolitique de l’eau, paru en 2020, et de quelques centaines d’articles depuis une vingtaine d’années. Spécialiste des crises et conflits contemporains, et de la politique musulmane de la France (sujet de sa thèse de Doctorat) et du djihadisme, il intervient régulièrement sur ces sujets, notamment dans les médias TV et radios depuis 2001.

Ancien membre du Comité de rédaction de la revue Défense, de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale), dont il est ancien Auditeur, Pascal Le Pautremat est, depuis le début des années 2000, auteur d’articles dans plusieurs revues spécialisées sur les questions géopolitiques et de défense.

Depuis le dernier trimestre 2019, il est rédacteur en chef du site Espritsurcouf.fr, dédié aux questions de géopolitique, économie, défense et sécurité. Et depuis mars 2022, il est également rédacteur en chef de la revue trimestrielle Engagement, de l’ASAF (Association de Soutien à l’Armée française).

Depuis 2017, conjointement à ses divers engagements professionnels, Pascal Le Pautremat s’est tourné vers les sociétés et les structures publiques en matière d’analyses géopolitiques et géoéconomiques, de positionnement à l’étranger, d’analyses des Risques et Opportunités Pays.

Depuis 2016, Pascal Le Pautremat est Chevalier de l’Ordre national du Mérite.

Charlène Descollonges|Hydrologue

Charlène Descollonges est ingénieure hydrologue, spécialisée dans la gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
Titulaire d’un double diplôme Master et Ingénieur, elle a piloté des études sur l’équilibre quantitatif et le partage de la ressource en eau, en territoire de montagne. Elle a expérimenté la gouvernance de l’eau sur un territoire frontalier entre la France et la Suisse (bassin versant de l’Arve).
Elle exerce aujourd’hui en tant que consultante indépendante.
Elle a cofondé l’association Pour une Hydrologie Régénérative qui vise à restaurer massivement le cycle de l’eau à l’échelle des territoires, d’une parcelle agricole au bassin versant, grâce à des projets pilotes de Recherche-Action.
Elle écrit un ouvrage sur l’Eau Douce qui traite des enjeux écosystémique de la ressource en eau, à l’échelle nationale et planétaire. Il paraîtra en avril 2023.
Elle est également engagée auprès de l’association Water Family – Du flocon à la vague qui vise à éduquer toutes les générations à l’écologie et à la protection de l’eau visible et invisible (empreinte eau).

Jean-Eudes Arnoux|Philosophe

Né à Grenoble en 1966, ville où il étudie la philosophie pendant six ans, de 1984 à 1990, il commence à enseigner sa discipline dans les lycées en France puis en Suisse en 1992. Après avoir occupé la fonction de responsable pédagogique et exerçant en parallèle le métier d’enseignant, il ouvre en 2013 un cabinet de consultation philosophique touchant un public divers. Cette activité, rompant avec nos pratiques usuelles, lui permet d’accompagner des adultes dans leur parcours de vie ou leur devenir professionnel. Outre cet accompagnement, il poursuit cette activité à travers l’animation d’ateliers ou de conférences en répondant à des demandes précises, dont notamment sa participation au CAS de Santé organisationnelle au travail au HEG de Genève. 

Fort de ses expériences passées, il publie en 2014 Sur le divan d’un philosophe, paru aux éditions Favre, et écrit des articles dans la revue Agora, revue des formateurs romands.

Joël Gréa|Vulgarisateur scientifique

Joël sensibilise aux enjeux environnementaux depuis le début des années 2000 ; il alerte en particulier sur les causes d’effondrement de civilisation et la fragilité de la nôtre. Son approche transdisciplinaire l’a poussé à creuser des sujets aussi divers que la socio-psychologie, l’Histoire ou les sciences du climat.

Avec l’association Mush qu’il a co-fondé, Joël intervient au sein d’universités, d’entreprises ou de collectivités pour les aider à impulser les changements radicaux que ses recherches l’ont amené à considérer comme vitaux. Il est également membre du comité scientifique de Time For The Planet au sein duquel il contribue à sélectionner des innovations pouvant significativement contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique.

Camille Bréant|Climatologue - Glaciologue

Fascinée depuis l’enfance par la géologie et le fonctionnement du Système Terre, Camille Bréant devient Docteure en climatologie et glaciologie en 2017. Sa thèse sur la transformation de la neige en glace a permis d’améliorer les datations des grands changements climatiques des derniers 800 000 ans. Dans le cadre de son doctorat, elle part une 1ère fois en Antarctique à la station française de Dumont d’Urville. Après cette expérience, elle décide d’y retourner pour passer cette fois-ci une année entière (hivernage) sur la station franco-italienne de Concordia à l’intérieur du continent. Au total, ce ne sont pas moins de 15 mois passés sur le plus grand (et plus froid) désert du monde.

Camille a travaillé pour de nombreux laboratoires (LSCE, CEA, IGE, Université de Florence, EPOC), pour l’institut polaire italien, le Muséum d’Histoire Naturelle de Bordeaux ou encore l’ONG Water Life Community.

Elle a à cœur de sensibiliser le grand public aux notions liées à l’environnement, au climat et au réchauffement climatique. Pour ce faire, à son retour d’Antarctique en janvier 2021, elle donne des conférences et intervient en tant que médiatrice scientifique auprès du grand public et des collectivités.

Maxime Blondeau|Anthropologue

Maxime Blondeau enseigne l’anthropologie à Sciences Po Paris, à Centrale Nantes et à Mines Paris Tech. Il travaille sur les relations entre le territoire, la technologie et l’imaginaire.

En 2020, il a lancé le premier réseau mondial d’ecosyndicats : le Printemps écologique. En 2021, il a cofondé la cooperative Sailcoop, qui propose des lignes de transports en voilier. En 2022, il a fondé le collectif Alma Mater qui accompagne acteurs publics et PME sur la question de l’ancrage territorial, avec une approche prospective.

 

 

 

Patrick Lavelle|Écologiste des sols - géodrilologue

Patrick Lavelle est professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris Sorbonne), membre correspondant de l´académie des Sciences de France. Spécialiste des vers de terre, de l’écologie des sols tropicaux et de leurs services écosystémiques, il a publié 2 livres et 360 articles dont 220 dans des revues internationales.

Il a dirigé le Laboratoire d’Écologie des Sols Tropicaux (Unité mixte de l’Université de Paris et de l’Institut de Recherche pour le Développement) pendant 20 ans et a été directeur de 32 thèses de doctorat. Résidant en Colombie, il développe un projet de conférences musicales avec le groupe « Los Hijos de Gaia » (site youtube Patrick Lavelle Hijos de Gaia) pour éveiller la conscience environnementale des écoliers et de tous les publics.

Philippe Cahen|Prospectiviste

Philippe Cahen développe depuis 1995 une méthode spécifique de prospective.

Celle-ci est fondée sur la captation des signaux faibles essentiellement dans la partie cachée de ceux-ci, ce que les études de marché ne trouvent pas, car elles ne peuvent pas les chercher.

En 1997, il anticipe le développent de Halloween en France. En 2003, il affirme la fin des grands hypermarchés. En 2006, il conclue que les petites marques vont concurrencer les grandes marques. En 2015 il plaide pour la fin de la voiture personnelle. Il plaide pour la terre arable mise au patrimoine mondial de l’Humanité. Etc.

Philippe travaille pour des entreprises sous forme de conférences, ateliers ou formations. Ces entreprises sont de tous domaines, de toutes tailles, de toutes natures. En tout état de cause, leur prospective est impactée par l’environnement, comme par la démographie, les évolutions scientifiques et technologiques, psychologiques et sociales, locales et mondiales.

Sandra Piriz|Géographe-urbaniste

Plus de 20 années d’expérience en collectivités publiques à Genève et des missions à l’étranger l’ont amenée à expérimenter de multiples facettes de la conception des territoires. Sensible à la qualité des espaces publics, elle apporte une expertise dans le domaine de la mobilité, ainsi qu’une approche de la dimension vécue et vivante des territoires, la connexion aux vibrations des lieux, l’appropriation par les sens, en lien avec la santé.

 

 

Éric DucheminDirecteur scientifique du Laboratoire sur l'Agriculture Urbaine

Éric Duchemin est directeur scientifique et formation au Laboratoire sur l’agriculture urbaine basé à Montréal (AU/LAB), dont il est aussi le cofondateur. Portant de nombreux projets-pilotes et s’appuyant sur une large expertise diversifiée, AU/LAB assure l’émergence de propositions, d’initiatives sociales et d’entreprises portant autant sur la production et la transformation que sur la distribution et la mise en marché de l’agriculture urbaine, tout en ayant un impact social.

Léa GillotHydromorphologue

Léa Gillot est ingénieure hydromorphologue spécialisée dans la restauration et la renaturation des milieux aquatiques.

Titulaire d’un master en gestion de eaux et des milieux aquatiques, elle pilote des études définissant les Espaces de Bon Fonctionnement (EBF) des cours d’eau afin de concilier usages, milieux aquatiques et risques tels que les inondations. Pour ce faire, elle anime des ateliers de concertation auprès des acteurs du territoires et des usagers afin de travailler ensemble, main dans la main, sur ces espaces rivières concertés.


Léa a travaillé dans plusieurs bureaux d’études sur des projets de réalisation de travaux de rivière, elle a une vision concrète du terrain et de la faisabilité des projets. Elle travaille également sur des sujets de gestion durable des eaux pluviales en milieux urbain.


Elle travaille en France mais également sur des projets internationaux aux problématiques et aux enjeux variés (Canada, Nouvelle-Zélande, Ecosse, Ouganda…)

François Gardey de Soos|Agriculteur disruptif

Agriculteur, chercheur et expérimentateur, un des pionniers de l’agroécologie et de l’agroforesterie en France depuis 34 ans, François Gardey de Soos est également co-fondateur de l’AFAF (Association française d’agroforesterie) et de l’EURAF.
Formé à l’ « agriculture syntropique » par Ernst Götsch en 2018, il étudie, conseille et réalise des projets de jardin-forêt en agroforesterie successionelle et multistrate, de quelques ares à plusieurs hectares, avec l’association « Artisanatura », pour des communautés ou des familles, notamment en climat méditerranéen.
Expert en arbres fourragers, en arboriculture fruitière vivrière et en pâturage tournant dynamique avec des ovins, il expérimente en ce moment le trognage d’arbres fourragers et forestiers et la plantation de nombreuses espèces de vignes de table sans traitement, chaque pied de vigne ayant comme tuteur un arbre trogné.

Samuel Pasqualon|Fondateur de l'Association Belle Étoile Environnement

Passionné par le vivant, Samuel Pasqualon est membre fondateur de l’association Belle Étoile Environnement, engagée pour la préservation de l’environnement dans le bassin Albertvillois (Savoie).

Il est également membre fondateur de la FAB (Fédération pour des Alternatives au Bitume pétrolier) qui a pour objectif de fédérer les associations luttant contre les nuisances des centrales d’enrobage au bitume en France, mais également d’exiger la mise en place d’alternatives au bitume pétrolier, plus respectueuses de la santé et de l’environnement.

Nicolas Borzykowski|Économiste de l'environnement

Nicolas Borzykowski est spécialisé dans la valorisation économique des services écosystémiques, sujet de sa thèse de doctorat à l’Université de Neuchâtel. Son domaine d’expertise lui a permis de contribuer à plusieurs mandats auprès d’instances gouvernementales et internationales.
 
Il s’est également spécialisé dans la thématique de la logistique urbaine et du transport de marchandises à travers son travail à l’Office fédéral du développement territorial en Suisse, l’Office cantonal des Transports à Genève.
Nicolas participe par ailleurs à l’enseignement des cours de microéconomie et d’économie publique à la Haute École de Gestion à Genève depuis 2014.

Joëlle Martinoya|Directrice de Forêt B

En 2021, Joëlle Martinoya crée Forêt B, une entreprise de plantation de micro-forêts en milieu urbain. Inspirées de la méthode japonaise Miyawaki, ces plantations visent à imiter les forêts naturelles pour améliorer leur résilience et favoriser la biodiversité en ville.  Elles sont plantées et entretenues par les riverains, ce qui permet notamment de sensibiliser les citoyens à l’importance de ces écosystèmes.

Au bénéfice d’un Master management public et d’une formation en développement durable, son parcours professionnel l’a amené à travailler dans des domaines variés tel que le travail social, la formation professionnelle ou encore l’urbanisme. Convaincue de la force de l’action citoyenne et du collectif, elle s’est toujours fortement engagée au sein d’associations et dans le milieu entrepreneurial.

Pascale Poupinot|Présidente du Conseil Français des Urbanistes

Urbaniste topophile, Pascale Poupinot est depuis 2008 Déléguée Générale d’une agence d’urbanisme, outil partenarial d’ingénierie réunissant l’État français, la Région et les collectivités locales, pour anticiper les évolutions urbaines, économiques et sociales des vallées de l’Oise, proches de l’Ile de France et de Paris.

Avec une double formation de géographe et d’urbaniste, elle a aussi exercé son métier dans de nombreux territoires et connaît parfaitement la planification stratégique, comme le projet urbain, la ville patrimoniale comme la ville résiliente. Elle travaille en particulier à l’adaptation des villes et des territoires au changement climatique.

Depuis 2020, elle est aussi Présidente du Conseil Français des Urbanistes (CFDU) qui s’est donné un rôle de forum et de mobilisation des acteurs de l’urbanisme, après avoir été Présidente de l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes (OPQU), qui a une mission d’intérêt public pour faire reconnaitre la profession d’urbaniste.

Yanis Ziani|Neuropsychologue

Neuropsychologue clinicien, Yanis Ziani accompagne principalement des enfants présentant des difficultés psychologiques et/ou neurodeveloppementales et réalise des évaluations s’inscrivant dans une démarche de suivi individuel. Il travaille en partenariat avec différents acteurs locaux du développement de la santé, dans la région de Chambéry, en Savoie.
 
Sa conception de la psychologie s’articule au croisement d’une méthodologique scientifiquement rigoureuse et d’une pratique humaine, bienveillante, chaleureuse et authentique.
 
Extrêmement soucieux de la préservation de notre environnement, il prend rapidement conscience de l’importance de la prise en compte des mécanismes neurologiques dans la transition des comportements initiée ces dernières années.
 
Il estime que la dimension neurologique entre en ligne de compte dans l’essentiel de nos pratiques sociales, et qu’elle reste indissociablement liée à notre manière de nous déplacer, de gérer nos ressources, de rechercher du plaisir et de l’agrément dans la pratique de notre territoire, dans notre recherche de confort, dans les pourparlers mis en place entre des groupes d’individus agissant directement ou indirectement dans les processus concourant au développement de nos territoires.
 
Fort de ce constat, il développe l’idée selon laquelle une bonne compréhension de ces phénomènes neurologiques et cognitifs peut nous aider à mieux gérer l’utilisation de notre sol et de notre environnement. La gestion des « biais cognitifs » est notamment essentielle pour ce qui relève de notre capacité individuelle et collective à lutter contre le réchauffement climatique.

Damien ManuelDessinateur satirique

Diplômé des beaux-arts d’Angers (DNSEP option communication) en 2006, Damien Manuel (alias Mauvais Profil) vit et travaille à Marseille.
 
Dessinateur-illustrateur, il retranscrit de manière satirique le chaos du monde. Ce monde qui court à sa propre perte et qui, pour échapper à son déclin, se réfugie dans la croissance et le productivisme.

Émilie Rioust|Juriste de l'environnement

Juriste de formation, suivi d’un doctorat à l’Université Paris Est et d’une expérience professionnelle de 15 ans auprès des professionnels de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Émilie Rioust s’est spécialisée dans le conseil et la formation juridique sur les sujets environnementaux.

Persuadée de la nécessaire complémentarité des sciences pour assurer la création des solutions qui doivent aujourd’hui être apportées aux problèmes environnementaux, Émilie Rioust bénéficie d’une double compétence de juriste et d’ingénieure de projets.

Elle apporte ainsi son éclairage à partir de ses connaissances spécialisées en droit de l’environnement et des ses expériences de gestion de projets de politiques publiques urbaines et environnementales transversales, telles que l’adaptation au changement climatique des politiques d’hydrologie urbaine, l’intégration du grand cycle de l’eau aux politiques municipales et métropolitaines, le développement du traitement des mesures compensatoires liées à la protection de la biodiversité, la mise en place des Pôles Régionaux Environnementaux au sein des tribunaux judiciaires.

Émilie Rioust enseigne le droit de l’environnement depuis plus de 15 ans. Ses publics sont diversifiés, lui permettant de renouveler ses approches pédagogiques et de développer les langages mieux adaptés aux différents auditoires : associations, ingénieurs des collectivités territoriales et des bureaux d’études, élèves-ingénieurs, élèves-architectes, étudiants en urbanisme, en aménagement du territoire, en génie écologique et en science politique.

Clairement avisée du caractère encore trop souvent opportuniste des politiques environnementales, Émilie Rioust dispose d’un boîte à outils juridique et stratégique qui améliore l’opérationnalité des solutions déployées par les multiples acteurs impliqués dans les sujets environnementaux. Elle utilise sa connaissance des différentes cultures professionnelles impliquées pour assurer une information fluide et une coordination efficace. Elle rappelle et pose les cadres et risques juridiques tout en cherchant pour chaque situation, une réponse originale et adaptée. Dans une logique gagnant-gagnant, elle forme et conseille sur les solutions à développer pour assurer une réelle écologie des systèmes humains, c’est-à-dire un développement où les humains bénéficient des ressources naturelles sans les détruire.

Pour Émilie Rioust, la capacité des humains et de la nature à cohabiter de manière résiliente est une évidence même si le développement des solutions plus pratiques qu’opportunistes constitue un des grands défis du XXIe siècle.

Guillaume BuroMathématicien

Passionné depuis tout petit par les sciences, en particulier les mathématiques et la physique, Guillaume Buro termine son doctorat en géométrie différentielle en mars 2023 à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et poursuit avec un post-doc à l’université de Fribourg. Son expérience dans la recherche fondamentale en mathématiques lui a apporté une tournure d’esprit analytique et une grande capacité à comprendre et résoudre des problèmes complexes.

Le partage des connaissances et l’application de ces dernières pour des causes nobles lui importent beaucoup, comme il a pu le montrer à plusieurs reprises en participant à divers projets d’outreach de l’EPFL ainsi qu’en participant à diverses conférences internationales de recherche mathématique.

Guillaume se passionne également pour une multitude de disciplines différentes, allant de la musique à la plongée sous-marine, en passant par la mécanique. Ceci lui confère une grande capacité d’adaptation à diverses problématique et une grande sensibilité à l’environnement qui l’entoure.

Sandra Jeannot|Présidente de E.A.U

Sandra Jeannot a une formation universitaire en Biologie des Organismes et des Populations et en Sciences de l’Environnement, accompagne les territoires dans leurs projets d’aménagement et stratégies territoriales durables en lien avec les transitions écologiques, énergétiques et climatiques.

La transversalité de son analyse environnementale multi-thématique lui permet d’apporter un regard spécifique permettant de corréler l’ensemble des enjeux, qu’ils soient urbanistiques, sociodémographiques, économiques, liés à l’aménagement de l’espace, à la santé et à l’environnement au sens large.

Philippe Vallat|Systémicien stratégique

Biochimiste, Dr ès sc. et ingénieur en environnement, Philippe Vallat a travaillé pendant 15 ans dans des politiques publiques fédérales de l’environnement et de la santé. Indépendant depuis une vingtaine d’année, il intervient comme accompagnant, coach et formateur auprès d’organisations et d’équipes dans des problèmes socio-techniques complexes et des environnements VUCA.

Dans notre monde moderne, les méthodes rationnelles ne permettent pas à elles seules de sublimer le sentiment de dépassement intellectuel et émotionnel provoqué par les défis à relever collectivement ; c’est pourquoi ses approches systémiques et participatives s’appliquent également aux dimensions psycho-émotionnelles et relationnelles, voire spirituelles.

Anthony Grillon|Météorologue

Diplômé d’une licence mention géographie et aménagement, Anthony Grillon est passionné depuis sa tendre enfance par la météorologie, le climat et l’environnement.

Depuis 2015, il gère Météo-Contact, un site spécialisé en prévisions météo à moyen et long terme. Il vulgarise également la météo sur son compte Twitter au plus près de sa communauté.

Anthony est également météorologue-rédacteur pour WetterOnline, une application météo dédiée au grand public. Sa mission est de rédiger des prévisions et des actualités environnementales accessibles à tout public.

Thomas Thumerelle|Nutritionniste

Entrepreneur aventurier, Thomas Thumerelle crée en 2004 Motoblouz, aujourd’hui leader en France sur le marché de l’équipement moto. Au cours d’un voyage autour du monde mené en 2019, il prend conscience de l’importance de l’alimentation sur la santé.
Il décide alors de créer ELFY, une plateforme pour ré-apprendre à bien manger, qui voit le jour fin 2022.

Fort d’un pool d’experts dans le domaine de la diététique, il propose des ateliers d’éducation nutritionnelle et culinaire, afin de convertir le plus grand nombre à une alimentation saine pour le corps et pour l’environnement, et s’inscrivant dans une logique de résilience territoriale et de circuit-cout des aliments.

Amandine Chatellard|Représentante Romandie chez Swissveg

Swissveg est la plus grande instance représentant les intérêts des personnes véganes et végétariennes qui vivent en Suisse. Depuis 1993, l’organisation s’engage de façon laïque et apolitique dans le domaine des relations publiques afin de réduire durablement la consommation de viande et de produits d’origine animale en promouvant l’alimentation végétale comme un mode de vie sain, attrayant, durable et accessible à tous. Pour les spécialistes du secteur alimentaire comme pour les consommateurs et les consommatrices, l’organisation s’est établie comme un centre d’information de premier plan pour toutes les questions relatives au mode de vie végane et végétarien.

Traductrice de formation, Amandine Chatellard a rejoint Swissveg en 2021 en tant que porte-parole pour la Suisse romande. Dans le cadre de cette fonction, elle traduit et rédige toutes sortes de textes liés à l’alimentation végétale et à la protection des animaux (des articles de blog ou de magazine jusqu’aux publications sur les réseaux sociaux), tient des stands d’information lors de différents événements (comme Alternatiba à Genève et Objectif Terre à Lausanne) et a même donné une conférence intitulée « Écologie et alimentation : quel rapport ? » à l’Université de Genève pendant le festival Alternatiba 2022.

Jonathan Schuite|Hydrologue - Docteur en Sciences de la Terre

Jonathan Schuite est un jeune chercheur, conseiller et conférencier, passionné par les problématiques de transition sociales et environnementales.

Hydrogéologue de formation, Jonathan débute sa carrière par un parcours académique. Après une thèse de doctorat en géosciences portant sur l’étude des propriétés souterraines à partir de mesures géophysiques peu communes, il poursuivra des travaux de recherche en analyse des signaux hydrologiques et en modélisation spatialisée du grand cycle de l’eau à l’École des Mines de Paris.

Tout en conservant son activité de chercheur, Jonathan se tourne aujourd’hui davantage vers les problématiques concrètes de transition qui se posent au cœur des territoires ruraux comme celui qu’il habite : le Périgord noir. Au sein d’un collectif qui gère et anime un tiers-lieu, il tente notamment de bâtir des ponts efficaces entre d’une part, un écosystème d’acteurs locaux, pleins de ressources mais agissant en silo ; et d’autre part, un écosystème d’universitaires favorisant des approches holistiques, bien que trop éloignées du terrain.

Julia Despois|Environnementaliste

Ingénieure en agriculture de formation avec une spécialité en environnement, Julia a exploré de nombreux domaines dans le cadre de ses expériences professionnelles, dans un souci d’appréhender le fonctionnement des territoires : petit et grand cycle de l’eau, biodiversité, agriculture et alimentation, le tout au sein de structures variées (grands groupes de services à l’environnement, association puis collectivité territoriale).

Sa curiosité sans limite et son expérience de terrain l’amènent à pouvoir apporter une expertise sur la transition agricole et alimentaire des territoires dans un esprit de bon sens et de retour progressif à la sobriété.

Mathieu Chassignet|Ingénieur mobilité

Mathieu Chassignet est ingénieur spécialisé dans les questions de mobilité durable (École des Ponts Paristech), et titulaire d’un master d’économie de l’environnement.

Il a travaillé pendant 12 ans pour plusieurs organismes publics, à l’échelle nationale et locale, sur les formes émergentes de mobilité (vélo, nouveaux services de mobilité, etc.), les grandes tendances en matière de transport et les politiques de mobilité et d’aménagement durable.

Il mène par ailleurs des travaux de communication grand public et de vulgarisation scientifique via des collaborations avec différents médias (Alternatives Économiques, The conversation) et son blog Pour une mobilité durable et solidaire.

Charles-Guillaume Held|Urbaniste

Diplômé en science politique et en aménagement du territoire, urbaniste FSU, fort d’expériences dans les secteurs public, privé et parapublic, Charles-Guillaume Held est attaché à la mise en place de processus concertés et d’un aménagement du territoire répondant aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, pour un territoire résilient et une gouvernance inclusive.

Lucas Destrem|Cartographe

Au terme d’un parcours universitaire en géographie, accompli en France à Limoges et Lille, ainsi qu’à Genève, où il a notamment développé un intérêt particulier pour les enjeux politiques et culturels liés à la toponymie, Lucas Destrem s’est plus précisément intéressé aux questions de patrimoine culturel.

En Ariège, dans le sud de la France, il a ainsi contribué à un inventaire du patrimoine industriel et à différents projets de valorisation de cette histoire. Récemment, son attachement au Limousin s’est traduit dans la publication de trois ouvrages qui sont consacrés à ce territoire.

Parallèlement, il cultive sa passion pour la cartographie par différents travaux de détournement et de création. Il se plaît à rappeler combien les cartes ne sont pas seulement des outils objectifs et pratiques du quotidien, mais aussi des images populaires et symboliques, constituant même de véritables objets politiques.

Julie Hivernat|Ingénieure agronome

Diplômée d’une école d’agronomie et d’un master d’urbanisme, Julie Hivernat apporte une expertise sur différents domaines de l’aménagement urbain, en particulier la biodiversité en ville et l’agriculture urbaine. Sensible au bien être en ville et à l’écologie, elle œuvre à la création de jardins et de potagers sur les toits de Paris.

Lionel Perret|Ingénieur d'un monde 100% renouvelable

Passionné de transition énergétique depuis ses études d’ingénieur en France et en Suisse, Lionel Perret accompagne et développe depuis 15 ans des projets visant l’objectif 100% renouvelable.

Ses différentes missions l’amènent à analyser les enjeux énergétiques et territoriaux suisses, mais aussi français et internationaux. Sa conviction est que les systèmes énergétiques de demain seront résilients à une échelle locale. Il étudie ainsi en particulier des systèmes autarciques et insulaires, idéaux pour mettre en œuvre une transition totale.

Directeur énergies renouvelables du bureau Planair, fondateur de plusieurs sociétés (Coopsol, H2Bois, Turn2Sun), expert pour de nombreuses associations (Swissolar, Suisse Eole, Agence Internationale de l’Énergie), il complète son agenda avec son loisir préféré : les grands voyages familiaux à vélo.

Stéphane Durand|Expert en transformation de systèmes complexes

Pionnier dans le développement de nouvelles approches managériales telles que le management de l’intelligence collective ou la pensée complexe appliquée, Stéphane Durand mène sur le terrain une démarche de R&D depuis plus de 22 ans sur ces thèmes devenus essentiels dans un monde de plus en plus complexe et incertain.

Expert dans la conception et la mise en œuvre de démarches de transformation culturelle par l’approche systémique en lien avec les grands enjeux écologiques et sociétaux, Stéphane intervient sur le territoire du grand Genève depuis 2006, notamment sur des sujets relatifs aux infrastructures, aux bâtiments ou à la mobilité. Directeur d’un programme de recherche engagée, il cherche avec son équipe à faire émerger des pratiques d’accompagnement à destination des territoires permettant d’accélérer l’appropriation de compétences nouvelles leur permettant de développer des stratégies et des leviers d’action en vue d’une résilience efficace.

Mathieu Foudral|Horticulteur - Paysagiste

Horticulteur et paysagiste pendant près de 20 ans, Mathieu Foudral est actuellement formateur et conférencier autour des thématiques telles que la permaculture, l’agroforesterie et l’autonomie alimentaire et énergétique.

Il a crée et gère la structure « Prise de Terre » proposant des stages et formations autour de ces thématiques. Il intervient également dans l’enseignement agricole et réalise des conceptions d’agrosystèmes pérennes.

Il expérimente depuis 10 ans sur sa ferme l’agroforesterie multi-étagée avec un prisme sur l’adaptation au réchauffement climatique et l’autonomie vivrière.

Actuellement en cours d’écriture d’un livre qui dessine les contours d’une nouvelle agriculture basée sur des plantes vivaces et arborées, bien plus adaptées au monde qui vient. Il est certain que les solutions à nos problématiques actuelles existent déjà et qu’il faut désormais passer à l’échelle.

Leila Chakroun|Chercheuse en sciences de l’environnement

Spécialisée dans les enjeux existentiels, culturels et territoriaux de la transition agroécologique, Leila Chakroun termine une thèse portant sur la permaculture au sein de l’Institut de Géographie et Durabilité de l’Université de Lausanne.

Aurélien Boutaud|Environnementaliste

Consultant et chercheur indépendant, Aurélien Boutaud travaille avec de nombreux acteurs publics en France et en Suisse et a co-écrit plusieurs ouvrages en lien avec les sciences du système Terre (Les limites planétaires, L’empreinte écologique, Ed. La Découverte). 

Paul Stéphan|Sociologue

Sociologue au sein du bureau d’études et de conseil Modes de Villes (France) dont il est co-fondateur, Paul Stephan apporte ses compétences aux acteurs privés et publics dans la mise en œuvre de politiques publiques, des services et des aménagements. Par son expertise en sociologie urbaine, il participe à l’ajustement de ces actions avec les modes de vie, les usages et les contextes territoriaux.

Pol Henry | Géographe – Sociologue

Co-fondateur du bureau d’études Modes de Villes (France) et consultant, Pol Henry accompagne les décideurs publics et privés dans la compréhension des pratiques et usages des individus. Spécialisé dans l’analyse sociologique des territoires, il apporte une expertise dans la mise en œuvre de politiques publiques, de projets d’aménagement et de services. Attaché au développement de territoires qui répondent efficacement aux besoins sociaux, il étudie les mouvements existants entre l’évolution des modes de vie et de l’utilisation des sols.

En nous donnant une mission relativement à un but précis

Nos commettants peuvent être des collectivités publiques, des communes, des organes d’État, des associations, des sociétés…

Le LusEa peut par exemple être mandaté par un groupement d’associations de promotion de l’usage du vélo en ville pour travailler sur des stratégies visant à déployer un réseau de voies vertes en site propre à travers le territoire.

En nous aidant
financièrement

Nos donateurs nous permettent de développer des initiatives personnelles en accord avec nos objectifs cardinaux, tout en nous assurant une indépendance d’idées. Nous sommes fiers et reconnaissants de l’aide généreuse provenant de tous les secteurs œuvrant pour une meilleure utilisation du sol.

 

En nous rejoignant

Une autre manière de nous aider est également de devenir membre du LusEa.

Contact

Genève

LusEa
1228 Plan-les-Ouates
Téléphone : +41 (0)22 886 01 75
Mail : info@lusea.org

Copyright 2022