Pour une meilleure utilisation du sol et de l’espace

Lancement des projets-pilote EPSILA

Comme une évidence...

Synthétiser une tonne d’engrais chimiques dans une usine de production d’engrais azotés nécessite 10 MWh !

Dans le même temps, les stations d’épuration des eaux usées, mais également les centrales de production de pâte à papier ou les élevages de saumons hors-sol, rejettent en sortie d’usine dans nos rivières l’azote et le phosphore pourtant si nécessaires à la fertilisation des sols et à la production agricole, en déstabilisant au passage l’écosystème des cours d’eau et en provoquant des marées vertes sur le littoral.

A quand une meilleure optimisation des cycles de nutriments ?

Lancement des projets-pilote EPSILA

Comme une évidence...

Synthétiser une tonne d’engrais chimiques dans une usine de production d’engrais azotés nécessite 10 MWh !

Dans le même temps, les stations d’épuration des eaux usées, mais également les centrales de production de pâte à papier ou les élevages de saumons hors-sol, rejettent en sortie d’usine dans nos rivières l’azote et le phosphore pourtant si nécessaires à la fertilisation des sols et à la production agricole, en déstabilisant au passage l’écosystème des cours d’eau et en provoquant des marées vertes sur le littoral.

A quand une meilleure optimisation des cycles de nutriments ?

Le système d’assainissement collectif des eaux que nous connaissons aujourd’hui trouve ses racines au III ème millénaire avant notre ère, dans la vallée de l’Indus, puis chez les Romains qui l’ont perfectionné, pour ensuite tomber en déshérence pendant la période du moyen âge et enfin renaitre sous une forme moderne au milieu du 19ème siècle, sous l’impulsion du baron Haussmann en France.

Mais depuis 3 000 ans, le principe est resté le même : collecter sans différenciation les eaux de ruissellement, les eaux de lavage, les eaux-vannes (provenant des wc) et les eaux grises (provenant à notre époque des lavabos, laves-linge, baignoires et douches).

Seulement, voilà : le tout-à-l’égout, du fait la grande mixité des eaux qu’il draine, ne permet pas de valoriser distinctement les atouts de chaque type d’eau et de boucler certains cycles géochimiques.

Mettons fin au gâchis du tout-à-l’égoût !

Le système d’assainissement collectif des eaux que nous connaissons aujourd’hui trouve ses racines au III ème millénaire avant notre ère, dans la vallée de l’Indus, puis chez les Romains qui l’ont perfectionné, pour ensuite tomber en déshérence pendant la période du moyen âge et enfin renaitre sous une forme moderne au milieu du 19ème siècle, sous l’impulsion du baron Haussmann en France.

Mais depuis 3 000 ans, le principe est resté le même : collecter sans différenciation les eaux de ruissellement, les eaux de lavage, les eaux-vannes (provenant des wc) et les eaux grises (provenant à notre époque des lavabos, laves-linge, baignoires et douches).

Seulement, voilà : le tout-à-l’égout, du fait la grande mixité des eaux qu’il draine, ne permet pas de valoriser distinctement les atouts de chaque type d’eau et de boucler certains cycles géochimiques.

Afin d'y parvenir, nous proposons de mettre en place l'outil suivant :

Bouclons les cycles de l'azote et du phosphore !

Imaginons donc le réseau d’assainissement et de valorisation des eaux du futur : un système interconnecté constitué de réseaux séparés, jouant chacun leur rôle et agissant au bénéfice d’une filière lui étant propre :

– Les « eaux fécales » constituées exclusivement de nos excréments, pourraient, compte-tenu de leur forte teneur en carbone et en potassium, être utilisées à des fins de production énergétique, via le procédé de la méthanisation donnant le biogaz. Ce dernier, utilisé comme combustible, pourrait chauffer, à l’échelle planétaire, plus de 150 millions de foyers !

– Les «eaux urinaires» qui, du fait de leur forte concentration en azote, constituent un excellent engrais naturel à des fins de production agricole.

– Les eaux grises, récoltés séparément dans un réseau ad hoc, pourrait être utilisées à des fins de récupération de chaleur..

D’autres réseaux d’eaux pourraient compléter le dispositif, comme par exemple, des «eaux phosphorées», récupérées en sortie d’usine et utilisables directement comme engrais via des épandages en champs.


Appel à projet-pilote ⚠

Afin d’aboutir à un meilleur métabolisme de nos territoires et de boucler dans les prochaines décennies les cycles biogéochimiques, notamment ceux du carbone, de l’azote et du phosphore, nous nous proposons de piloter des projets-tests à l’échelle d’un quartier comprenant nécessairement une mixité logement-industrie-agriculture.

Vous représentez une collectivité publique, un groupe d’investisseurs ? Vous êtes ingénieur dans les domaines de l’énergie ou de l’agriculture ? Vous êtes intéressé.e.s à participer à cette grande aventure de la transition énergétique et écologique ?

N’hésitez pas à nous contacter pour davantage d’informations.

Appel à projet-pilote ⚠

Afin d’aboutir à un meilleur métabolisme de nos territoires et de boucler dans les prochaines décennies les cycles biogéochimiques, notamment ceux du carbone, de l’azote et du phosphore, nous nous proposons de piloter des projets-tests à l’échelle d’un quartier comprenant nécessairement une mixité logement-industrie-agriculture.

Vous représentez une collectivité publique, un groupe d’investisseurs ? Vous êtes ingénieur dans les domaines de l’énergie ou de l’agriculture ? Vous êtes intéressé.e.s à participer à cette grande aventure de la transition énergétique et écologique ?

N’hésitez pas à nous contacter pour davantage d’informations.

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